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Il s'en va apres avoir passé toute sa jeune carriere de footballeur et coach au sein du C.O.Chavanod. Il est investi, volontaire et toujours souriant !!
ZOOM SUR .... Alexandre BEAUQUIS
Joseph : Je te laisse te présenter…
Alexandre : Bonsoir (rire) Je m’appelle BEAUQUIS Alexandre. Je suis auto-entrepreneur en tant que prestataire sportif depuis près de un an et demi. Je vis encore chez mes parents mais plus pour longtemps.
J : En quoi consiste ce métier de prestataire sportif ?
A : Cela englobe plusieurs tâches. La gérance d’activités sportives en centre indoor comme j’ai déjà fait à « MontFoot5 » où je travaillais auparavant. Je m’occupe aussi du sponsoring pour les clubs comme Chavanod. L’organisation d’évènements sportifs comme des tournois et aussi, le plus important, le coaching. Parfois ce sont les sociétés qui font appel à moi, ou parfois c’est moi qui vais les démarcher, tout dépend.
J : Depuis quand es-tu à Chavanod ?
A : Depuis la saison 2002-2003 soit 17 ans !
J : C’est ÉNORME ! Qu’est-ce que cela fait de rester aussi longtemps ?
A : C’est beau, c’est vrai ! Cela prouve que je me suis investi. Pourquoi rester aussi longtemps ? La vraie question c’est pourquoi partir quand tu t’entends bien avec une belle génération en tant que joueur et que tu ne cherches pas à aller voir ailleurs. Tu restes pour être avec les personnes avec lesquelles tu t’es lié d’amitié, puis petit à petit le coaching est arrivé.
J : Quel est ton rôle aujourd’hui à Chavanod ?
A : Je suis responsable de la catégorie U13. J’ai été auparavant responsable U11 durant deux ans. C’est ma 4e année de coaching, j’ai fait une année en tant que coach U11, deux ans responsable U11 et cette année responsable U13. J’ai découvert aussi le coaching en foot à 11 en tant qu’entraineur des U19 avec David Buratti durant cette dernière saison. Je m’occupe aussi du sponsoring du club. Le président Rolland Causse a fait appel à moi pour relancer ce point puisqu’auparavant c’était un point délaissé. Et je suis aussi joueur de l’équipe des Séniors 1 qui est montée cette année.
J : Tu es responsable U13. Cette année, les U13 ont fait rêver Chavanod ! Explique-nous ton ressenti sur cette belle saison.
A : C’est une superbe génération. Je les avais en U11 il y a deux ans, quelques-uns sont montés avec Vincent POLLIENS en U13 l’année dernière, moi j’en ai gardé quelques uns en U12 puis cette année on a reformé ce groupe que j’avais en U11. Avec un groupe de 12 joueurs, il y avait de la concurrence, on a mis des choses en place avec un projet de jeu intéressant, je l’ai adapté à ma sauce et ça a pris. On fait une superbe saison ! Bravo aux joueurs, bravo aux parents qui nous ont suivis même si je leur en ai beaucoup demandé. On va en finale de coupe Départementale, historique pour le club, on fait une finale au tournoi de Cogolin, que l’on perd malheureusement, puis on remporte le tournoi de Pringy pour terminer.
J : Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur et coach ?
A : Meilleur souvenir en tant que joueur… il y en a tellement. La montée de cette année, c’était quelque chose de très fort. Le match de coupe de France contre Annecy était aussi une très belle expérience. J’ai joué contre l’Olympique de Marseille quand j’étais en poussin à l’époque, et les tournois joués à l’étranger... Pas possible de choisir concrètement car on se créé des souvenirs tout au long des années. En tant que coach, c’est cette saison et ce titre à Pringy, qui était un tournoi de niveau départementale. Cela prouve que l’on a bien travaillé et les garçons méritent de ramener un titre. Ils s’en rappelleront. C’est pour ça que je coach, pour qu’ils se développent en tant que footballeurs mais aussi en tant qu’hommes.
J : Et le pire souvenir en tant que joueur et coach ?
A : En tant que joueur, c’est l’année dernière ! Le 9-1 contre La Roche ou Reignier, c’était très dur. On a tous pris une grosse claque et ce sont des périodes pas faciles, même à notre niveau. En tant que coach, ce ne sont pas vraiment de mauvais souvenirs, ce sont plutôt des frustrations comme cette finale à Cogolin. Si on avait gagné ce tournoi, cela aurait été l’aboutissement réel d’un travail acharné durant une saison.
J : Chavanod et Alexandre BEAUQUIS, c’est terminé l’année prochaine ! Pourquoi ?
A : C’est le départ en effet. Je ne pars pas en tant que joueur mais surtout en tant qu’entraîneur. J’ai envie de découvrir autre chose, un autre football. Avec Vincent POLLIENS, on aimerait aller du côté de l’Angleterre. Découvrir une nouvelle culture, rencontrer d’autres personnes, même si j’aimerais passer toute ma vie avec les personnes que j’ai rencontrées ici bien évidemment. Pour être honnête, c’est aussi pour aller chercher un niveau un peu plus haut en tant qu’entraîneur et voir ce qu’il se passe. Ici, les personnes ont déjà un avis sur moi, elles savent ce dont je suis capable et on est un petit peu dans une « zone de confort ». Dans le département je suis connu un petit peu aussi. C’est pourquoi maintenant on va aller ailleurs : pour se mettre en danger, pour repartir à 0 et voir ce dont on est capable.
J : Qu’est-ce que ça fait de laisser dix-sept ans derrière soi ?
A : Honnêtement, je ne réalise pas encore. J’ai eu mon dernier match avec les séniors et mon dernier match en tant que coach mais je ne réalise pas. Je le dis clairement : ce n’est pas un adieu ! Je continuerai à suivre l’actualité (dont tu t’occupes très bien). Je ne sais pas quand je reviendrai, mais Chavanod reste et restera mon club et je continuerai à le suivre fièrement.
J : Sur le plan personnel, tu es passé par des saisons compliquées comme la saison passée et pourtant tu restes parmi les indiscutables. Quel est le style de jeu du n°9 BEAUQUIS ?
A : Je ne pense pas être un véritable 9 comme un Lewandowski ou Suarez. J’ai énormément appris, grâce au coaching, sur ma façon de jouer. Je suis là pour finir les actions mais aussi et surtout pour proposer des solutions, notamment cette année, à Joann FUMAZ et Corentin PETIT : les 2 ailiers qui, eux, ont soif de buts. Je suis là pour créer des espaces, pour jouer entre les lignes. Je me mets au service du collectif et c’est plutôt ça mon jeu, croiser les courses, proposer une solution, libérer le jeu pour les autres, c’est un jeu dos au but.
J : Un petit mot pour les joueurs et parents avec lesquels tu t’es lié d’amitié ?
A : UN ÉNORME merci de m’avoir donné l’opportunité de coacher ces garçons ! Félicitations pour la progression qu’ils ont eue. Je tiens à dire que les parents sont super importants pour le club, on n’en parle pas assez. Depuis cinq ans on peut voir une réelle évolution au sein du club : les parents en font intégralement partie. Merci à eux de les suivre, et de les encourager. À mes joueurs, je veux leur dire que je les aime. Qu’ils continuent à progresser, qu’ils n’aient pas de regrets et qu’ils n’oublient pas ce que le club a fait pour eux ni ce qu’ils ont fait pour le club.
J : Un mot pour le club justement ?
A : Chavanod, c’est mon club. Ce n’est pas simple de partir après dix-sept ans. Il y a tellement de personnes à remercier que je ne pourrai pas les citer mais je vais faire dans la globalité. Merci aux dirigeants, aux parents, aux joueurs, aux autres coachs, aux supporters, à tous les joueurs avec qui j’ai joué. Je pense avoir laissé une bonne image de moi auprès de chacun. Le club m’a beaucoup apporté et je lui en serai à jamais reconnaissant. Comme je l’ai dit, ce n’est pas un adieu, je ne sais pas quand je reviendrai mais Chavanod restera toujours mon club.
J : Merci, et tout le C.O.C vous souhaite bonne chance et réussite dans cette nouvelle expérience.
A : Merci !
Tout comme Vincent POLLIENS, Alexandre BEAUQUIS est un joueur exemplaire de Chavanod. Aimé de tous en tant que joueur et coach, Alexandre BEAUQUIS est l’exemple à suivre de tout bénévole dans un club. Disponible et agréable, il a laissé son empreinte dans l’histoire du C.O.C.
Merci à lui et bon courage pour cette nouvelle aventure !
